Description : François Szulman (1931) Huile sur toile "Dolceaqua"
41,5 x 33 cm
cadre: 55x47 cm
François Szulman est né le 5 juin 1931 à Paris, dans une famille d'ouvriers juifs émigrés de Pologne.
François Szulman expose pour la première fois au Salon des indépendants en 1951.
Depuis, il participe aux principaux salons parisiens : Peintres témoins de leur temps, Nationale des Beaux Arts, Salon d'Automne, Comparaisons...
Sa première exposition à Paris en 1967 à la Galerie Régis Langlois à Paris obtient un vif succès. Dès lors, les Galeries et les collectionneurs ne vont plus cesser de s'intéresser à lui et il va pouvoir enfin se consacrer exclusivement à la peinture.
Il a été trésorier de la Nationale des Beaux-Arts de 1984 a 1991.
Peintre de paysages, figures, natures mortes, il puise ses thèmes dans la vie, la joie et la peine de notre monde. Avec une pâte épaisse, qui peut aller jusqu'à évoquer les émaux, il traduit un monde scintillant, de guingois, bon-enfant.
Au travers d'un style faussement naïf qu'il à forgé tout au long des années, il a inventé une peinture singulière et plus abstraite qu'il n'y parait. Car derrière le réalisme formel de ses paysages, de ses natures mortes et de ses peintures urbaines, se dissimile un univers poétique et artificiel.
Par un jeu complexe de couleurs, de formes et de matières, il rend compte d'une sensation brute et éphémère.
Dans un monde onirique, souvent vide d'hommes, ou du moins où les personnes sont toujours stylisées et dans une posture ou un geste immobile, il saisit l’invraisemblance, l'absurdité mais aussi la beauté de ce qui l'entoure et l'étonne. Composition de pierre, provenant des montagnes ou des immeubles, de végétaux, arbres et champs parsemant souvent le premier plan, et de ciels du plus sombre au plus rougeoyant, chaque toile se veut une reconstitution de l'harmonie plastique qui les anime.